Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de la pipelette
19 août 2008

Les JO des pékins...

Ayant été en vacances pendant cette première semaine d'épreuves olympiques, j'ai eu le temps de suivre le parcours de nos athlètes français à Pékin.

Bien que quelques favoris se soient planté au tournant, nous avons pu assister à de jolies performances, de jolis moments d'émotion (on en a même profité pour sortir le champ' pour la première médaille d'or, toutes les occasions sont bonnes lol) mais c'est encore mieux quand on écoute les champions pendant la compétition... on a droit à de jolies pépites, jugez plutôt (agence de presse Reuters):

Dès son arrivée, la joueuse de tennis Alizé Cornet eut cette réflexion à propos des Chinois: "Dans la rue, ils crachent, rotent et pètent mais toujours avec le sourire."

Chinois

A quelques jours de défiler en tant que porte-drapeau lors de la cérémonie d'ouverture, Tony Estanguet rêvait de pouvoir faire quelques pas en arrière "à la Michael Jackson".

En handball, avant la première rencontre de poule contre le Brésil, le Martiniquais Joël Abati analysait ainsi la complexité de la tâche qui attendait l'équipe de France: "Il est toujours difficile de débuter contre une des meilleures nations du football."

Quand on demanda à Marie-José Pérec de conseiller Alain Bernard afin qu'il devienne champion olympique du 100 m nage libre, "la gazelle" répondit dans un grand éclat de rire: "Qu'il ne fasse pas comme moi à Sydney (en partant avant la fin des Jeux, ndlr)!"

Après sa victoire qui l'amenait en huitièmes de finale, le boxeur mi-mouche Nordine Oubaali avouait: "Au niveau de la stratégie, je dois dire que je n'en avais aucune."

De son côté, le coureur Mehdi Baala expliquait la méthode à appliquer à l'approche d'une grande compétition: "Nous, nous sommes des athlètes, notre métier c'est de courir, pas de penser. Mais, dans un grand championnat, il faut faire appel à une autre muscle, son cerveau."

Quant à la lanceuse de marteau Manuela Montebrun, elle était ravie d'arriver à Pékin sans avoir de pépin physique à soigner comme lors de ces deux dernières saisons. Enthousiaste, la Lavalloise lanca: "J'espère bien qu'il ne m'arrivera rien d'ici à mon épreuve. Après, en descendant du podium, je veux bien me casser une jambe, un bras, ou deux jambes et deux bras !"

Interrogé sur son envie de poursuive sa carrière après sa cinquième participation olympique, le pistolier Franck Dumoulin justifia ainsi son désir de continuer: "Quand je me lève le matin, je dis toujours à ma femme que j'ai encore envie de tirer."

Rire04

A la suite de sa finale olympique à 10 mètres, le tireur Walter Lapeyre eut cette conclusion coquine: "Quand c'est dur, c'est vraiment excitant."

Même la ministre des sports Roselyne Bachelot a contribué à ce festival de petites phrases. Au détour des couloirs du Club France, elle raconta avoir pris un pari avec Marielle Goitschel. Si la France remporte plus de 40 médailles, l'ex-skieuse s'engage à offrir une paire de "Crocs" rose fluo à la ministre. En retour, cette dernière, toujours très sport, promet haut et fort de les porter lors du premier Conseil des ministres de septembre.

Et dans un élan de fair-play, les Bleus laissent la chute de leur "best of" à une adversaire.

Au fil de sa deuxième manche en 470, une épreuve de voile, la barreuse japonaise Naoko Kamata heurta ses concurrentes italiennes, eut droit à un tour de pénalité de 720 degrés, et termina finalement dix-neuvième. Mais, restant zen, elle s'en sortit avec le commentaire suivant: "Comme le dit le proverbe chinois: un homme bon ne doit pas gagner les premières courses."

JO

Publicité
Commentaires
E
ho merci pour ces excellentes phrases<br /> Quand je me lève le matin, je dis toujours à ma femme que j'ai encore envie de tirer<br /> <br /> j'adoooooreeeeeee
Publicité